Syndic en ligne, low-cost ou micro syndic : une nouvelle façon depuis 2015, de gérer une copropriété en mettant en avant des honoraires de syndic inférieurs de 20 à 50 % à ceux des syndics dit traditionnels. Beaucoup de nouveaux syndics en ligne voient le jour sur internet et essayent petit à petit de grappiller des parts de marché sur les syndics classiques. Comment font-ils pour être moins cher ? Quels sont leurs secrets ? Nous allons vous indiquer quelles sont les contre-parties de ces tarifs attractifs.
Le syndic en ligne : mode d’emploi
La plus grande partie de l’économie réalisée par le syndic en ligne est par l’éloignement (géré de Lille un immeuble à Marseille). Le gestionnaire ne peut se rendre physiquement sur l’immeuble. C’est alors que le conseil syndical rentre en jeux, toutes les tâches administratives liées physiquement à la copropriété doivent être relayées par le conseil syndical (devis avec les sociétés, expertises, suivis de chantier, affichage dans les parties communes…). Le syndic n’a plus que le rôle de secrétariat et de comptable pour la copropriété.
Dans un second temps, le syndic en ligne veut dire que le professionnel n’a pas besoin d’un bureau pour recevoir ces clients, il économise sur les locaux.
Leurs honoraires plus bas s’expliquent aussi par l’absence de visites de la copropriété, l’absence du syndic aux conseils syndicaux et aux assemblées générales.
Recourir à ce mode de gestion nécessite une forte implication des copropriétaires et du conseil syndical, faute de quoi, c’est la conservation et la valorisation du patrimoine commun et privatif qui est en danger.
Le syndic en ligne présente des avantages et des inconvénients, les copropriétés qui choisissent ce mode de fonctionnement doivent avoir un conseil syndical réactif, disponible et compétent pour relayer et assister le syndic dans toutes ses fonctions. Cela demande beaucoup de temps et d’investissements personnels. L’ensemble des copropriétaires payent moins de prestation de services, mais le conseil syndical est mis à rude épreuve.